dimanche 14 décembre 2008

Jemima bien dans ses baskets!


Nous sommes donc parti un mardi matin à Bienne, à la limite des 30km réglementaires chez la maison familiale de Jemima.

Qui es-tu ? Que fais-tu ?

Je suis à l’Uni à Neuchâtel. Je suis même amoureuse de l’Uni ! J’aime les gens là-bas, je suis heureuse d’y être. Et, je n’ai jamais été une étudiante acharnée, mais maintenant je bosse bien car j’ai peur que tout cela s’arrête !
J’étudie le journalisme et la science du langage. J’aimerai pouvoir voyager avec mon travail plus tard.
Je suis allemande, de Munich et j’ai habité en Allemagne jusqu’à mes sept ans, ensuite nous sommes venu à Bienne. J’ai beaucoup déménagé ici et là-bas.
Je parle quatre langues.
J’aime trop la musique. Je fais du piano et je chante dans un groupe de gospel, nous avons même gagné le « Swiss gospel contest ». Je me sens bien lorsque j’ai des mélodies dans la tête et qu’elles arrivent jusque dans ma bouche !
On me demande quelques fois de chanter lors d’évènements et c’est avec plaisir que j’accepte. Le vendredi soir dans mon église, je prends aussi le micro !
C’est un peu un rêve que d’être chanteuse !
Ma chanson préférée, celle qui est la plus meilleure du monde entier!!! " One time " de Jill Scott avec Eric Roberson . J’aime également « Green eyes » d’Erykah Badu. Sinon, tout ce qui est soul et vieux hip-hop old school.
Je suis quelqu’un d’active, reveillée, motivée, rigolotte, spontannée (presque trop des fois !), créative, heureuse, optimiste…












Comment définirais-tu ton style ?

Assorti et relax !
Je porte généralement des vêtements confortables, sauf peut-être le soir où mes tenues « rétrécissent » et sont beaucoup plus préparées!
J’ai quarante-neuf paires de chaussures, allant des baskets en tous genres aux ballerines, bottes et escarpins !
J’ai une
règle des trois couleurs, c’est-à-dire qu’il faut trois couleurs sur moi et toujours que ce que je porte en haut soit assorti avec les chaussures !
Comme
aujourd’hui, la couleur de mon t-shirt est accordée avec mes petites baskets ! Ok, j’ai poussé encore le vice plus loin avec mon sous-pull et mes guêtres !
Je dois dire que je complexe de l’impression de mes grands pieds ! Alors, souvent je prends une taille en dessous !
Je prépare le soir avant toute ma tenue pour le jour suivant, souliers compris !
Je ne sors pas sans boucles d’oreilles et je me maquille les yeux.
On retrouve un peu de hip-hop dans mon style. Mais, c’est tout simplement ce que j’aime et les vêtements où je me sens bien dedans.
Je mets très souvent des pantalons et des leggings.

J’aime les habits. J’en achète pas mal, mais rarement de marques, sauf cas spéciaux !










Quelles sont tes influences, tes inspirations ou tes icônes ?

Les années 70’ pour certaines choses. Les années 50’ pour sortir le soir, comme les découpes empires, les petites chemises dans les jupe et les tailles hautes.
Je n’aime pas le bling-bling, les slogans sur les t-shirts et les marques affichées.
En été, je porte beaucoup de blanc, de pantalon en lin, plutôt large, des tops sans bretelle, des boucles d’oreille nacrées, des tongs
Et, en hiver, je suis plus dans des couleurs sombres comme le brun.
Détails intéressant, je suis blonde en été et châtain en hiver. La saison se révèle véritablement à moi quand je décide de passer chez le coiffeur ! C’est vrai, c’est étrange, quand je sens le changement d’ambiance, je change de couleur, toujours avant mon anniversaire le 15 mai et avant les premiers flocons !
Dans mes icônes que j’aime regarder, voir, écouter ou autre… il y a : Lauryn Hill, Erykah Badu, Jill Scott, India Arie, Bahamadia












Ta pièce ou tes pièces fétiches ?

Il y a ma veste de training old school brune que j’ai trouvé sous le skatepark quand j’ai aidé pour la rénovation.
Une paire de jeans de ma mère !
Mon petit haut bleu « DC » avec les cassettes imprimées sur le devant et le dos nu fermé par deux rubans noués !
Mes chaussures d’été jaunes !
Une bague en or blanc que j'ai reçu de mes parents pour mes dix-huit ans.




Tes bonnes adresses par ici ?

Je vais au « MAD » à Nidau. Un club super sympa où le jeudi soir il y a les soirées étudiants à 5frs. Il y a tous les styles de musique et en général, on se retrouve tous là-bas pour passer un bon moment entre amis! Discuter, rigoler, danser…!
« Le Castellino » c’est un club à Ipsach. Pour aller danser, faire des sorties ''entre nanas''.
Le « Café Bar Hasard », ici à Bienne situé à la rue de la gare, très sympa où on peut boire des jus d'oranges pressées incroyablement bons... ou manger des brownies fait maison... C'est vraiment sympa comme endroit, c'est tout petit et j'aime beaucoup l'ambiance.
« La Rotonde », à la place Guisan au centre ville, endroit où tout le monde va au moins une fois par semaine ! Que ce soit pour y manger une salade (salade niçoise avec crevettes géantes INCROYABLE!!) ou alors pour boire un verre le soir et encore l’été pour monter sur la terrasse et danser!
Et au « J'y Crois ». Mon église que j'aime TROP, là-bas il y a mes meilleurs amis, une super ambiance, des soirées organisées avec animations etc... On est en train de rénover et agrandir le local, il sera magnifique ! Cela fait six ans que je vais à cette église et je suis trop heureuse de tout ce que j'ai pu vivre dans ce cadre!








Qui est la prochaine ou le prochain ?

Antonia.

vendredi 7 novembre 2008

Valérie casse la baraque!


Direction Epsach, de l’autre côté du lac de Bienne, nous rencontrons Valérie qui nous ouvre les portes de sa maison et nous fait rêver par la même occasion !

Qui es-tu ? Que fais-tu ?

Je suis l’heureuse propriétaire depuis peu (avec mon « fromager » d’homme !) de la fromagerie d’un petit village sans église, sans poste, sans gare, car postal, bistrot et sans magasin ! C’est essentiellement des agriculteurs qui vivent ici avec qui nous avons de bons contacts.
La maison a été « maçonnée » en 1913 et elle se trouve dans la plaine pas si morne du
Seeland. Quand le brouillard est en berne (si, si ça arrive !), nous avons droit a des fabuleux levers de soleil, une vue imprenable sur les alpes, le tout entouré de moutons, de vaches, de champs et de vergers, bercé par le ronronnement des tracteurs et des moissonneuses-batteuses…
Quand on a acquis cette maison il y a deux ans, on a commencé à la rénover, à abattre des murs, à repeindre, à s’installer, à décorer.. et on a pas encore fini ! On fait petit à petit et il nous reste encore beaucoup de travail !




J’ai tellement d’objets, c’est une passion que de faire les «
brocki » ! J’ai une pièce en bas de la maison où je les entrepose. Quelquefois, je descends chercher un service à café spécial pour l’utiliser !




Nous organisons aussi des fêtes deux-trois par année dans la maison ! Souvent avec des thème, comme le festival de courges ! nos invités viennent faire une soupe et découpe artistiquement la courge, ainsi il y a une dizaine de soupes à goûter ! Il y a aussi eu la pendaison de crémaillère ou sinon des soirées concerts avec un bar ! J’aime rassembler !
Sinon, j’ai un rêve aussi ici, que la maison soit une sorte de « gesthaus » pour accueillir des gens, d’allier l’utile à l’agréable ! Notre projet en faite, serait d’avoir un studio d’enregistrement en bas, mon copain s’occuperait de cela tandis que moi je mettrai les petits plats dans les grands !
Je suis une « véritable » biennoise, presque parfaitement bilingue, mais je ne le dois pas à Bienne ! Plutôt à mon homme, un « vrai de vrai » de l’Emmental !
Après avoir suivi toutes mes classes dans la cité horlogère, je me suis lancée par pure « fainéantise » dans un cursus genre gymnase commercial, avec en bout de course, un papier qui permet de gagner « sa croûte » dans un bureau ! J’y ai fais quelques années, puis à la trentaine j’ai tenté dans les chiffons ! J’ai donc suivi une formation de « couturière pour dames » ! On ne parlait pas vraiment de « designerin » ou de styliste. « Couturière pour dames » ça sonne un peu « bünzlig » ou « beauf » ! Et à six mois des examens finaux, « raz-la-patate » j’ai abandonné ! A présent, je fais des retouches ou des réparations pour moi ! Je rafraîchi ou je redonne un coup de jeune à un chemisier vieillot et j’adapte une petite robe de « mère-grand »…
Mais j’ai été fière de recommencer à apprendre dans une école, même si ce n’était pas facile, avec des filles beaucoup plus jeunes que moi, je me rappelle, à Bern dans ma chambre sous les toits où l’hiver, je cousais avec des mitaines !
J’aime travailler, assembler, fabriquer, améliorer, embellir… avec mes mains !

Puis, a suivi la période « bistrots-bars » à Bienne, à Thoune, à Berne, à Lengenthal… Service, bar, cuisine… un chouette mélange… une belle époque ! Ensuite, après quelques années, j’ai de nouveau eu envie de quelque chose de plus calme !
A présent, je suis la « fée administrative » d’un semestre de motivation, c’est-à-dire accompagner des 16-25 qui ont un peu perdu les pédale. C’est pas tous les jours la crème, mais travailler avec des personnes et ne pas être aux pièces… avoir ce contact humain quotidiennement, c’est essentiel pour moi ! Je gère les entrées et les sorties des jeunes. Mon boulot me fait prendre conscience de notre chance d’habiter dans un pays en paix. Beaucoup de jeunes que je vois viennent d’une région en guerre. J’apprends la patience et la tolérance. Je suis plutôt d’une nature optimiste malgré mon regard noir sur le monde. Je peux être très vite enflammée pour certaines choses. Je me découvre tous les jours, par petits détails que j’aime ou pas !




Une chose est sûre, je fourmille d’idées ! J’ai mille activités… par phases, par envies… il m'arrive d'avoir l'impression de faire dix pas en avant puis quatre en arrière ! Je ne suis pas raisonnable pour cela. J’aimerai pouvoir mon concentrer sur une chose des fois !
Et je voyage dans ma cuisine ! J’ai envie de découvrir tout ce qui nous entoure ici, il y a tellement de beaux endroits !












Comment définirais-tu ton style ?

Je ne suis pas vraiment à la mode, même si je lui pique peut-être des trucs ! J’adapte à moi-même. Je me fourni dans les puces. Et je vais dans les boutiques chers pour me donner des idées ! Les punks allemands m’en donnent aussi ! Je trouve qu’ils ont des idées géniales, originales… !
J’etudie le style vestimentaire de l’artisanat vieillot ! Je porte donc les pantalons des charpentiers itinérants, de peintres… des tabliers noués avec des tuniques… j’aime les détails comme la dentelle, les bretelles…
J’ai tout un atirail de pyjamas plus ou moins vieux, en soie ou autre car c’est un rituel quand je vais me coucher de m’enrouler dans combinaisons et châles !
Je m’inspire des Balkans, du Mexique…. Dans beaucoup de pays, chez les pauvres ils mélangaient pleins de tissus, ce qu’ils trouvaient et ça donne toujours des jolis assemblages bariolés. J’achète des vêtements en couleur pour essayer, mais je reviens pratiquement toujours au noir ! C’est viscéral ! A part les jeans et mes pyjamas !
Mon style est simple plein d’énergie pour que je me sente bien et mise en valeur.








Quelles sont tes influences, tes inspirations ou tes icônes ?

Je suis très réceptive, très observatrice… un rien peut m’inspirer… et ce, pour tout !
Côté cuisine, j’essaie très facilement des trucs qui me passent par la tête ! Dernièrement, près de la fromagerie, un paysan a laissé tomber une betterave de son tracteur… je l’ai ramassée et « hop » au frigo ! Je vais prochainement tenter quelque chose avec !

Côté déco ou fringues, pareil ! Un objet déniché au « brocki » et j’en bidouille une lampe !
J’aime également observer et parfois carrément contempler les gens ! Hommes et femmes, un petit détail chez l’un ou l’une me donne des idées !
J’ai un fable pour les coiffures qui sortent de la norme ! Cela va du chignon super clean et rigide aux coiffures tendance, aux dreadlocks des punks en passant par le crâne rasé d’une fille. Personnellement, je porte souvent un chignon volumineux fixé avec toutes sortes de tiges : baguettes japonaises, épingles à cheveux trafiquées… je mets aussi des fois des broches, des badges ou d’autres objets ! Je me fais également des « petits-tordus-tout-serrés » avec des mèches près des tempes. Autre standard : les deux escargots dans la nuque, ça donne un air de Minnie ou d’Olive ! Ou les tresses « à la Heidi », indémodable !
Pour le style, je flashe sur les apparats de Frida Kahlo, les superpositions d’habits des Balkans, la beauté sacrée des gitanes, les punks (les vrais !), avec une touche de Calamity Jane, c’est la cerise sur le gâteau !
Et «
last but not least : j’ai ma passion pour les vêtements de travail, les vieux tabliers de cuisine (ce sont toujours des vêtements qui ont les plus beaux imprimés, les plus belles compositions de couleurs !), les pantalons de peintres, de charpentiers… les grosses « godasses » aussi ! Une vraie nana avec un brin… un brin certain de « mecatitude » !










Ta pièce ou tes pièces fétiches ?

… et bien justement ! Mes pantalons de charpentier, les meilleurs pour aller vrombir avec la vieille « Lady Ducati » de mon Homme, que j’emprunte sans compter !
Mon éternelle mini en daim évasée juste ce qu’il faut !
Mes innombrables combinaisons de « mère-grand » que je porte comme pyjama. Je les porte aussi en été en tant que « jupettes » et en hiver avec des leggings rayés, ou par-dessus mes jeans.
Mes docs, mes « tankgirl Boots » et mes bottines créées et fabriquées de toutes pièces par mon « cordonnier » d’Homme !
Mes gri-gris « ambresques » accrochés à mon cou.








Tes bonnes adresses par ici ?

Par ici, c’est la campagne à l’état pur ! Pour les bons plans « fringues, babioles, bonnes bouffes… », il faut bouger du côté de Bienne !
Je me fournis à l’Armée du Salut pour les nippes, les bibelots, la vaisselle et les accessoires, ce n’est pas toujours la caverne d’Ali Baba… mais tout est le rythme des aller-retour là-bas ! Dans mon cas, assez soutenu !
Je vais aussi à La Glaneuse. À la Rue Haute dans la vielle ville mais la sélection n’est plus autant charmante qu’à l’époque !
Pour casser la croûte à la lueur de néons et pour les petits budgets, il y a la « cucin casalinga » du circolo abbruzzese !
A l’heure de l’apéro, après une longue journée de boulot, je m’offre parfois un petit ballon de rouge à L’Atomic café. Il est tenu par une illustre figure de Bienne, j’ai nommé le grand « Guitol » ! C’est toujours très coloré, dans tous les sens du terme !
Pour le digestif, je vous propose un détour par chez nous, à la fromagerie ! Nous avons notre propre grappa « faite maison » avec le raisin automnales de la tonnelle !
Et pour finir… en 2013 la dite « fromagerie » soufflera ses cent bougies ! Alors à dans cinq ans, même jour, même heure…










Qui est la prochaine ou le prochain ?

Jemima.

jeudi 30 octobre 2008

Alain était une fois dans l’ouest !


Nous nous invitons donc chez Alain où le climat décoratif et apaisant faut le détour, dans une de ces fameuses rues du centre-ville de Neuchâtel !

Qui es-tu ? Que fais-tu ?

Peut-être que cela va étonner, mais de cœur, je me sens comme un indien d’Amérique ! J’explique ; j’aime trop le fait qu’ils vivent en plus ou moins petite communauté, ils s’organisent d’après cela, la famille est importante pour eux. Ils vivent à l’extérieur et ils fabriquent leurs maisons, je me vois aussi comme eux, préparant les saisons. J’aime leurs vêtements qu’ils font, toutes les plumes et les peaux de bêtes qu’ils utilisent, puis le contact avec la nature. Il y a également beaucoup de spiritualité, de vie, de danses et de musique.
Sinon, un peu plus concrètement, j’aime organiser des soirées, en l’occurrence au Queen Kong Club, rassembler et rencontrer des musiciens, les accueillir pour qu’ils se sentent chez eux. Il arrive que si j’ai le feeling avec un musicien de passage, je peux tout lui donner ! Même des choses auxquelles je tiens !
J’aime offrir des cadeaux.

Mon but en organisant ces soirées et autres concerts est de dépayser les gens, j’aimerai créer un lieu
modulable autant dans l’ambiance que dans les objets, comme changer la déco de la scène chaque soir ou bouger les meubles régulièrement ! Pour sortir les gens de leur train-train, les motiver, les faire rêver et les rendre fous !
Autrement, il y a un livre qui m’a touché et qui
en faite me définit assez bien, « Hellfire », c’est le combat entre l’identité de chacun et la force destructrice de la religion (j’entends par là ce que les hommes ont imposé tels que la tradition, les interdits et les manières de faire). Le livre raconte l’histoire de Jerry Lee Lewis, un homme qui a un cœur joyeux pour Dieu et le montre spontanément, entre autre avec sa musique, peu conventionnelle pour l’église de l’époque et qui durant toute sa vie sera critiqué pour cela.
J’aime justement être seul chez moi, pour prier, écrire, jouer de la musique, lire ma bible ou un autre livre, regarder un film. Je prends généralement un jour par semaine. J’ai besoin de me retrouver dans mon monde, cela m’aide à être bien et à me construire, c’est indispensable à mon équilibre ! C’est le pourquoi de ma non-envie de travailler à 100%, sauf que je fais quand même mes quarante-deux heures hebdomadaires, mais principalement réparties sur le weekend ! Il me faut du temps calme, pour me donner des idées, trouver de l’énergie, de l’inspiration, ceci est ma recherche de l’essentiel, ma méditation, mon isoloir… je plonge dans mon identité et ensuite j’ai envie de partager ma force, ma paix et ma foi que je vis durant ces journées ! Souvent, j’essaye de partager cette ressource que je ne peux pas garder pour moi ! Soit en parlant aux gens qui s’approche ou en jouant de la musique en compagnie de quelqu’un ou pour quelqu’un ! Au cours de mes mardis méditatifs, je travaille abondamment la musique et ce qui va avec. Mais il m’arrive quelquefois, ici à Neuchâtel, de me sentir seul dans mon « trip »… je viens de Bienne et face à la dynamique culturelle neuchâteloise, je me sens différent sur certains rapports, dans ma façon d’être, c‘est plus simple avec mes amis de Bienne ou de Bern, même si je me plais ici et que j’aime y vivre !
Autre chose, j’avais un groupe de musique les « Come’n go », je prenais beaucoup de plaisir à chanter et à voyager, maintenant on joue occasionnellement.












Comment définirais-tu ton style ?

Assez les années 70’ !
Les chemises à longs cols avec des petites
particularités comme des poignets doubles à retourner, des boutons de manchettes, cintrées…
Mes vêtements sont généralement près du corps et dynamiques, j’essaye du moins !

Mes chemises ont un côté western aussi !

Vu que je n’aime pas les cols de t-shirts et de pulls, je les coupe aux ciseaux !

Je me fiche pas mal du regard des gens sur mon habillement.

J’aimerai avoir d’autres tenues, mais je ne trouve pas ! Ce
qu’on trouve en rayon est trop sport ou trop classique, pour les filles c’est beaucoup plus facile, elles ont du choix !
Je porte de belles chaussures toujours
vintages !
J’aime mettre des chapeaux ! Ils dépendent des saisons, en été c’est vraiment pratique contre le soleil !
Quand il fait chaud, je suis ;
marcel, pantalon, chapeau et pieds-nus! L’hiver, je rajoute bonnet russe, écharpe, chaussures et veste !
Le matin à l’heure de l’habillage, j’étudie rapidement le mélange journalier vestimentaire selon mon humeur. Par exemple, j’ai des phases, à une époque à
Bienne, j’ai porté énormément de cravates, ça a duré quelques mois.
Je réfléchis plus pour certains événements.

Depuis l’
âge de dix-huit ans, j’ai été constant dans mes « favorits » ou « roustaflaquelle » (comme vous préférez !) !








Quelles sont tes influences, tes inspirations ou tes icônes ?

Les années 70’ principalement ! Un peu aussi les années 60’ ! Et les vaches ! Si tu marches dans un champs, t’as envie d’être à l’aise, de ne pas avoir peur de te salir, de transpirer…etc… comme quand je me roule sur scène !
Le sud des
États-Unis m’influence, ils ont un « j’me foutisme » que j’apprécie et je retrouve les vaches !
L’Allemagne de Derrick et de son adjoint Harry
Klein, il y a un « je ne sais quoi » de seventies dans cette série!
Sans parler des footballeurs allemands d'il y a quelques années, ils avaient un look terrible !

C’est un mélange de tout cela !

Je n’ai pas d’
icône-mode mais à vingt ans, avec des amis, on avait bien flashé sur Elvis. On aimait son attitude, sa gestuelle, ses danses, ses fringues… Tout le monde devrait chez soi, avoir une photo de lui !








Ta pièce ou tes pièces fétiches ?

Certaines de mes chemises, celles qui ont de petits détails qui font que je les aime plus, ou la couleur comme mes noires et ma violette, celles que j’ai depuis longtemps ! Il y a aussi la bleue et blanche motif rideaux de cuisine !
Mes chaussures vintages en beau cuir, il faut également qu’elles aient quelque chose d’original comme un talon sculpté, elles viennent des puces, presque toutes trouvées par Stéphanie (voir sous rubrique août 2008 !).
Mes dizaines de chapeaux, de paille, à la cow-boy, ma casquette de camionneur, ceux typiques d’Amérique du sud…
Puis, j'ai beaucoup de sacs en cuir que je porte en bandoulière.
Mes vêtements viennent de partout, souvent trouvés dans les trocs, j’en ai acheté en Ireland, au Guatemala, à New York, en Allemagne… maintenant je ne me paye plus beaucoup d’habit. Je récupère ceux oubliés et que personne ne réclame à La Case à chocs !
Ma ceinture d’indien en argent avec de grosses boucles, achetée à St-Fransisco.
Puis, j’aimerai trouver un costard genre blues man des années 40’, un peu crasseux, avec des chaussures montantes, un chapeau, le tout en noir sauf la chemise blanche !
A l’époque, il y avait beaucoup plus de détails dans toutes les choses, autant les voitures que les vêtements… mais où sont passés les boutons !?








Tes bonnes adresses par ici ?

"Les trocs" de la région que je fais régulièrement, j’aime y amener les gens et y faire des virées !
"Sixteen Tons", un magasin à Zurich, de disques neufs et d’occasions, de meubles vintages, de fringues de deuxième main… Un lieu bien cool et je n’y vais pas avec moins de 300frs, donc c’est très occasionnel ! Même très très rare !
"Memphis", pour la ville, l’ambiance drôle, la musique, les gens de là-bas, la nourriture… j’y suis allé deux fois, j’y connais quelques personnes. J’ai comme projet d’aller vivre chez eux… et vice-versa, un échange d’appartement pour un certains temps !
"Le Barking" pour un café, entouré d’instruments, de disques, c’est sombre et un peu vieux. Un petit bistro avec un caveau qui fait office de salle de concerts, des soirées à thème sympathique et les traditionnels mardis jazz !












Qui est la prochaine ou le prochain ?

Valérie.