Dans son vétuste et néanmoins charmant appartement au centre-ville… Stéphanie qui étymologiquement veut dire «couronnée», n’en a pas l’apparence mais…
Qui es-tu ? Que fais-tu ?
Une dessinatrice à l’œil ouvert et je suis une aventurière aviatrice des temps bibliques…
Comment définirais-tu ton style ?
J’aime ce qui est naïf, de petites robes fillettes avec des poches, où l’on se sent bien dedans. Des tuniques larges qui inspirent à aller courir dans les champs !
J’ai un style relativement rétro avec parfois des touches exubérantes comme d’immenses épaulettes à la « working girl ». Dans ce cas, j’adapte le reste avec des accessoires vintages. Je me raconte souvent une histoire dans mes habits, car je fais partie de la catégorie utopiste-réaliste-nostalgique. Une tenue doit être incarnée, ça reste important pour moi.
Je ne suis pas toujours d’humeur à m’habiller avec réflexion, c’est-à-dire que tu ne vas pas forcément me voir tous les jours comme sur ces photos.
Ma garde-robe ignore les marques. Sinon, j’ai pleins de chaussures que je trouve aux puces. Rien de tel que des talons laqués pour aboutir les finitions ! Il faut toujours un peu d’élégance quelque part!
Avec 5frs de moyenne de budget par mois, mon style se répète un peu, je l’avoue !
Quelles sont tes influences, tes inspirations ou tes icônes ?
Ce qui m’inspire se sont mes voyages, entres autres ceux qui m’ont le plus marqués, New york, le Mexique, l’Argentine, le Brésil, la Russie, l’Angleterre, l’Indonésie… La musique que j’aime, Iron and Wine, Aretha Franklin, Joanna Newson, Ida Cox, la musique tsigane… et les films, principalement des années 70’, sans oublier les vieux noir/blanc.
Bref, tout ce que j’ai vécu et continue de vivre. Et je ne vois pas qui pourrait être mon icône !
Ta pièce ou tes pièces fétiches ?
Mes chaussures et lunettes de soleil vintages. Mes boucles d’oreille que je fais moi-même. Mes gros bracelets, dont un doré que j’affectionne particulièrement. Mon blouson noir qui a tout vu ! Je l’ai adapté à tous mes styles depuis dix ans ! Je dirai encore une jupe bleue et blanche que j’ai acheté aux puces à Munich.
Tes bonnes adresses par ici ?
" La grapilleuse " Je ne te donne pas l’adresse ! Mais c’est un illustre endroit de puces où déjà ma grande-mère devait certainement y aller. Je peux y passer tous les jours durant trois mois et ne rien trouver ! Et à la limite du désespoir de rayer ce petit lieu de ma liste, au dernier jour vers le fond du magasin se dressent cinq paires de magnifiques bottes ! Deux francs la paire, pur cuir, très bon état et déjà formées pour un pied large et long tel que le mien !
" L’ami-l’ami " Un chaleureux accueil que l’on reçoit dans ce restaurant israélien. On y mange de l’humous, des falafels, de la purée d’aubergine, des brochettes d’agneau… le tout délicieux et fait maison !
" Le Queen kong club " J’y travaille quelques fois. Enfin, un endroit inspirant où le rock, la folk et autres musiques live existent. Il y a toujours une bonne programmation à découvrir! Si tu y vas, demande un « Choya » au bar, un apéro japonais délectable ou si t’as pas soupé, un petit « White russian » !
Qui est la prochaine ou le prochain ?
Anne.
